Achat du 32, rue saint-thomas

La cafétéria collective Kali est un lieu autogéré et mutualisé entre différents collectifs et associations. Elle est située au 32 rue Saint-Thomas dans le centre-ville de Liège. Aujourd’hui, nous avons besoin de votre soutien pour l’acquérir en propriété d’usage.

Le 32, rue saint-thomas ?

Des bureaux

Une petite maison à l’arrière de la cour dans lequel l’ASBL Voix de femmes a ses bureaux.

Une cafet' collective

Le rez-de-chaussée dans lequel se trouve la Cafétéria collective

deux apartements

Un appartement au Premier étage, un appartement au deuxième étage

Un studio "refuge"

studio du dernier étage, un refuge mis à disposition gratuitement et qui serait cogéré avec une autre association qui s’occupe plus spécifiquement de personnes en danger.

Comment participer à la campagne ?

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Faire un don sur notre compte projet de la Fondation roi baudoin

Notre projet a été reconnu d’intérêt général par la Fondation Roi Baudouin. Un compte de projet vous permet de faire un don de manière transparente. Vous avez ainsi la certitude que vos dons seront affectés à la réalisation de ce projet spécifique.

Nous aider à faire connaître la campagne de don

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Participer aux événements

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Excellence

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Brève histoire de la Cafétéria Collective Kali

La cafétéria a ouvert au printemps 2017.

Elle est née de la volonté de mettre à disposition de collectifs n’ayant pas leur propre espace, un lieu facile d’accès pour se rencontrer, se réunir, tenir des ateliers, un repas à prix libre, etc. Avec pour seule condition d’expérimenter l’autogestion d’un espace commun pour en faire un lieu vivant où des liens inédits et solidaires pourraient se construire. Au fil du temps, les usages se sont étoffés. Un esprit du lieu s’est constitué, précisant un nous, où vit l’attachement à la cafétéria et à la multiplicité des identités et des pratiques qui la traverse.

L’espace de la cafétéria a été aménagé pour qu’il devienne une brèche dans la ville marchande (on ne peut pas y développer d’activités commerciales ni demander une entrée payante), pour y renforcer les possibilités de s’informer et de se former au contact des autres. Quand cela a été nécessaire, cette cafétéria s’est transformée en refuge pour migrant·e·s, en point de distribution pour les oublié·e·s du premier confinement, en centre logistique lors de la crise Covid, en cuisine de collectivités pour les victimes des inondations,… Dans un contexte général de perte de droits sociaux, nous avons créé des liens pour développer de nouvelles formes de solidarités. Cette coopération renforce notre résistance aux politiques de la ville qui font que les personnes qui ne peuvent pas payer soient condamnées à l’isolement, à l’immobilité ou à l’errance perpétuelle. Elle nous permet de déjouer la logique qui veut que les droits fondamentaux ne soient garantis qu’aux personnes propriétaires et solvables.

Depuis plus de 6 ans, les règles et les modes de fonctionnement au sein de la cafétéria évoluent au gré des problèmes rencontrés en chemin, des apprentissages qui en découlent, des personnes qui font vivre le lieu et des usages réguliers ou plus ponctuels.

C’est à travers un processus collectif, que nous avons jusqu’ici pris soin du lieu, que nous l’avons fait évoluer et y avons assumé les contraintes liées à sa gestion.

L’achat du batiment 32 rue saint-thomas

Il y a maintenant presque deux ans, le propriétaire nous a fait part de sa volonté de vendre le bâtiment et il nous a proposé de l’acheter.

Dans sa configuration actuelle, le bâtiment du 32 rue Saint-Thomas comprend un rez-de-chaussée dans lequel se trouve la Cafétéria collective, une cour, un bâtiment à l’arrière dans lequel l’ASBL Voix de femmes a ses bureaux, un appartement au premier étage, un appartement au deuxième étage et un studio au dernier étage.

Nous avons donc entamé un processus de réflexion quant à cette opportunité d’achat. Quels sont les avantages et les inconvénients pour une dynamique comme la nôtre d’être propriétaire ? Quels types de rapports avons-nous avec la propriété ? Que voulons-nous éviter ? Comment allons-nous nous y prendre ? Autant de questions qui ont guidé notre démarche.

Nous avons opté pour l’achat du bâtiment à condition de le soustraire définitivement, par cet acte, à la logique du marché immobilier.

Notre volonté est de pérenniser le lieu et ses usages pour qu’il reste un espace de rassemblement et de propositions politiques autonomes, de solidarités concrètes, aussi émancipatrices que conviviales. Pour ce faire, nous avons réfléchi à un montage juridique. L’objectif: que la destinée d’un bien soit légitimée par l’usage de ce bien plutôt que par la détention d’un titre de propriété.

Nous avons signé avec le propriétaire une option d’achat qui court jusqu’au 31 décembre 2024. Autrement dit, d’ici là, nous sommes les seul·es à pouvoir acheter le bâtiment. Cela nous laisse ainsi le temps de mettre en place les structures et de récolter les fonds nécessaires à nos objectifs.