Perdurer & transmettre nos espaces collectifs
Trois journées d’échanges et de réflexions autour des savoir-faire qui permettent aux communs de perdurer et de se transmettre à travers le temps. Programme Vendredi 18 octobre à 18h au CPCR Quels communs face aux ravages écologiques ? Une rencontre avec Isabelle Stengers et Les soulèvements de la terre autour des enjeux de l’organisation politique des communs et de ses effets. Samedi 19 octobre au CPCR TABLE RONDE de 10h à 17h avec la participation de la coopérative Longo Maï, les Terresmaraîchères de Vaux, La Casserole, Les Lentillères, le Flêche d’Or, Gache Warache. ➡︎ La maintenance d’un espace collectif: Réflexion sur l’entretien des espaces communs, souvent invisibilisé et dévalorisé, mais essentiel pour la pérennité des lieux partagés.➡︎ La transmission de l’esprit du lieu et de ses rituelsComment transmettre l’âme et les traditions d’un lieu mutualisé aux futures générations ? Exploration des rituels et des pratiques qui façonnent l’identité d’un espace partagé.➡︎ La circulation des savoirs et les dangers des savoirs expertsDiscussion sur la transmission des connaissances au sein des collectifs et les déséquilibres de pouvoir que cela peut engendrer.➡︎Conflits et responsabilitésDébat sur la gestion des conflits au sein des collectifs : comment les anticiper, les gérer, et en tirer des leçons constructives.➡︎ Qui vient ?
Usages et communs : comment la CCkali espère troubler le droit de propriété.
Ce 6 novembre 2023, les collectifs usager·es de la Cafétéria Collective Kali et les habitant·es du 32 rue Saint-Thomas à Liège ont lancé une campagne de don afin d’acheter en propriété d’usage le bâtiment qui les abrite. Cette campagne est l’aboutissement d’un long processus de réflexions à propos du droit de propriété privé et des formes que celui-ci pouvait prendre pour correspondre au projet collectif et politique porté par le groupe. Iels ont opté pour un dispositif juridique qui priorise la faculté d’habiter ce lieu au détriment du fait de le posséder. Au beau milieu d’une ville toujours plus soumise à l’extraction de valeurs marchandes, iels ouvrent ainsi la possibilité d’expérimenter un autre rapport à la propriété d’un bien sur le long terme. Par Miss Seraing, usager de la Cafeteria Collective Kali. Le propriétaire actuel du lieu nous a proposé d’acheter le bâtiment, il y a maintenant deux années de cela. Cela a été le point de départ d’un cycle de rencontres, de discussions, d’apprentissages et d’échanges auxquels j’ai activement contribué. Ces démarches nous ont permis de mieux comprendre les enjeux et la complexité des choix qui s’offraient à nous. Elles nous ont amenées à proposer une forme de propriété d’usage
Propriété d’usage: Quels enjeux pour la CC Kali
Les usager·es de la cafeteria collective Kali annoncent publiquement leur intention d’acheter le bâtiment qui les abrite. Les modalités de cet achat sont le fruit de discussions, de réflexions et d’une action commune qui durent depuis plus d’un an. Les usager·es ont signé une option d’achat et opté pour la propriété d’usage, une modalité qui leur permettra de perpétuer et de consolider une culture et une politique des communs. Reste à aborder la dernière ligne droite : lancer une campagne de levée de fonds ! Interessé·es, interloqué·es ou simplement curieus·es, vous êtes les bienvenu·es à cette soirée d’info qui se tiendra à la CCKali ce jeudi 18 mai à 20h. Un repas à prix libre sera servi à 19h
Coup de pouce
La Cafeteria Collective Kali est un lieu autogéré et mutualisé, situé dans le centre-ville de Liège et ouvert depuis avril 2017. Elle a été créée dans le but de mettre à disposition des collectifs ou associations qui n’ont pas leur propre espace, un lieu ouvert et facile d’accès, pour se rencontrer, se réunir, organiser des ateliers, des conférences, cuisiner, etc. L’espace a été aménagé à cette fin. Ses modalités d’accès ont été pensées pour qu’il devienne une brèche et un interstice dans la ville marchande (pas d’activités commerciales mais bien à prix libre), pour y renforcer les possibilités de s’informer et de se former au contact des autres (bibliothèque, soirée d’infos,arpentages, chorale…), et mettre à disposition des outils pour imaginer et créer des réponses collectives et solidaires aux problèmes et aux insatisfactions auxquelles nous devons trop souvent faire face seul·e. Avec les tarifs de l’énergie, l’équilibre budgétaire du lieu est mis à mal : nos principales rentrées proviennent des consommations du bar, et nous ne souhaitons ni augmenter les tarifs (ce qui nuirait à l’accessibilité) ni pousser à plus de consommation. Pour que les usages actuels du lieu et de nouveaux puissent se poursuivre, se développer, se répondre… bref que
Pop up Médor à Kali
Du lundi 12 au vendredi 16 décembre, Médor quitte ses bureaux bruxellois pour s’installer à la Cafet’ Kali. « Dans les pop up Médor, pas de bancontact, juste du contact, humain et chaleureux. » + d’infos: https://medor.coop/les-pop-up-de-medor-noel-entraide…/ Au programme: LUNDI 12/12 12h : présentation des résultats de notre enquête d’impact et du grand tournant que Médor s’apprête à prendre 16h : Petit vernissage pour fêter notre arrivée à Liège et ouverture de la boîte « Noël solidaire des chaussettes orphelines » Vous avez lu les petites annonces publiées dans Médor 29 ? Et bien l’une d’elle se concrétise à Kali durant notre pop up : « Marions nos chaussettes orphelines. Amenez les vôtres, fouillez dans les autres, unissons les. Rendez-vous CCKALI, Rue Saint Thomas 4000 Liège 12 au 16 Décembre, une boîte à chaussettes vous y attend. » MARDI 13/12 De 11h à 18h, la porte sera ouverte, franchissez-la sans hésiter. Rien de particulier, ou tout à la fois. MERCREDI 14/12 De 11h à 18h, la porte sera ouverte, franchissez-la sans hésiter. Rien de particulier, ou tout à la fois. JEUDI 15/12 12h : Paris perdus A Liège, est-il encore possible de ne pas passer devant une agence de paris ? Les paris sportifs sont-ils les
De quoi la police liégeoise a-t-elle peur ? De la solidarité ?
Dans un article de la RTBF de ce mardi 14 avril 2020 [1], le bourgmestre de la Ville de Liège et son Chef de Corps dérapent en déclarant illégale une distribution de nourriture pour justifier le tabassage d’un habitant et en faisant fuiter à la presse des éléments du dossier qui n’ont aucun lien avec l’affaire. Ils attisent ainsi une situation déjà tendue qui risque de se compliquer encore plus dans les semaines qui viennent. Depuis le 13 mars 2020, nous sommes confiné-es et nous avons perdu beaucoup de nos repères. Plus d’écoles, plus de lieux de convivialité où se retrouver, plus d’espace public où se poser. La menace invisible du virus et l’interdiction d’approcher celles et ceux que l’on aime, la débrouille, l’incertitude du lendemain (la liste est encore longue) sont devenues le quotidien des Liégeois-es. Chacun-e essaie de tirer son plan pour vivre au mieux, ou au moins pire la situation.Dès les premiers jours du confinement, les personnes les plus précarisées et les plus fragiles se sont retrouvées à avoir faim : plus d’économie informelle, des difficultés à faire de la récupération, à recevoir un sandwich d’une passante, à se payer des produits de première nécessité dans les